29 juin 2007

Spécial Caen - Cancer

A la pointe de la recherche

28/06/2007 - Nathalie Pessel - © Le Point - N°1815

CHU, Centre François-Baclesse, Grecan, Cyceron, Eldim : on trouve ici des structures à la pointe de la recherche contre le cancer du poumon, du côlon et du cerveau, mais aussi contre les cancers liés à l'agriculture.

En Normandie, certains anciens ouvriers des chantiers navals et de la métallurgie paient un lourd tribut à leur exposition professionnelle à l'amiante en développant un cancer. La lutte contre le mésothéliome, le cancer de la plèvre (l'enveloppe du poumon) et contre le cancer bronchique est donc devenue un des chevaux de bataille du Cancéropôle Nord-Ouest (1). C'est ainsi que le professeur Françoise Galateau-Sallé (Centre hospitalier universitaire de Caen) pilote tout à la fois un registre qui recense l'ensemble des cas français de mésothéliomes, un groupe de spécialistes nationaux du diagnostic et une banque de tumeurs destinée à la recherche. De son côté, le professeur Gérard Zalcman, chef du service de pneumologie du CHU, orchestre une étude clinique nationale qui va débuter en septembre. « Pour la première fois en Europe, l'efficacité d'un traitement révolutionnaire antiangiogénique - destiné à tuer les vaisseaux dont se nourrit la tumeur - sera testée sur 445 patients atteints de mésothéliome, en association avec la chimiothérapie de référence » , explique-t-il.

Un autre exemple de recherche prometteuse est fourni par le programme lancé en 1994 par le Grecan (Groupe régional d'études contre le cancer) dans le milieu agricole. L'objectif ? « Il s'agit d'examiner l'éventualité d'un risque en relation avec l'activité professionnelle et certaines expositions, comme les pesticides ou des champignons présents dans le foin et l'ensilage » , explique Pascal Gauduchon, directeur du Grecan. Cette recherche a déjà débouché sur des actions de prévention.

Si à Caen il n'existe pas encore formellement d'institut pour fédérer les activités centrées sur la cancérologie, les projets transversaux se multiplient néanmoins. Un premier bel exemple tient dans le projet de microscope grand champ (MGC). Mis au point par la société d'optique Eldim, le MGC sera utilisé avec des logiciels élaborés par la société Adcis et le Grecan. « Le MGC permet d'observer une coupe tumorale agrandie cent fois plus qu'avec un microscope classique » , précise Thierry Leroux, patron d'Eldim. Avantages : « Révélant toute la morphologie de la tumeur, une telle image permet d'améliorer le pronostic d'évolution et facilitera une thérapie très ciblée » , assure Pascal Gauduchon. Reste à trouver les fonds pour une production industrielle du microscope.

La coopération fructueuse entre structures caennaises ne s'arrête pas là. Eldim la met aussi en avant à travers la création de capteurs, en relation avec le Centre de lutte contre le cancer (CLCC) François-Baclesse et le CNRS. « Quand on arrose un patient avec des radiations, il faut les doser très précisément pour ne pas abîmer les organes sains. Les capteurs permettront soit de mesurer localement la radiation sur le patient soit de conformer le faisceau des appareils » , souligne Pierre Boher, responsable recherche et développement chez Eldim. Autre exemple de transversalité, la plate-forme d'imagerie fonctionnelle Cyceron - notamment placée sous l'égide du CNRS et de l'Inserm - travaille en partenariat avec le CHU et le CLCC sur l'efficacité de médicaments ciblant l'angiogenèse contre les tumeurs du cerveau. Pour l'heure, ces études se poursuivent sur des modèles cellulaires et animaux, avant une possible utilisation chez l'homme.

Enfin, Caen doit être prochainement le théâtre d'une collaboration inédite. Un Centre de recherche clinique (CRC) sera créé à la fois par le secteur public, via le CHU, et le privé, avec la société Therapharm. « Ce CRC hospitalier sera l'un des plus gros de France - hors Paris - avec dix lits , précise le professeur Zalcman, futur directeur du CRC. De nouvelles molécules y seront étudiées chez des malades, soit d'emblée en première ligne de traitement, soit une fois que les traitements standards auront été épuisés. » .

1. CHU de Caen, Lille, Amiens et Rouen, et CLCC de Caen, Rouen et Lille.

Les autres axes de recherche

Leucémie lymphoïde chronique (Pr Xavier Troussard - CHU) : analyse de l'ADN des cellules de certaines formes de leucémie.

Cancer du poumon (Pr Marc Letourneux - CHU) : dépistage chez 1 349 personnes exposées à l'amiante.

Cancer colorectal (Pr Guy Launoy - CHU) : dépistage régional avec un nouveau test qui pourra servir à une application éventuelle au niveau national.

Cancer de l'ovaire (Grecan) : études pré-cliniques sur l'efficacité d'ARN interférents, des agents qui rendraient les cellules cancéreuses plus sensibles à la chimiothérapie.

28 juin 2007

PARIS (AFP) - La double-peine des grands adolescents atteints de cancer

A mi-chemin entre l'enfance et l'âge adulte, les grands adolescents atteints d'un cancer voient s'ajouter au sentiment d'exclusion dû à la maladie l'isolement au sein de structures de soins mal adaptées à leur tranche d'âge.

Les cancers chez les adolescents sont rares en France et les données sur leurs spécificités peu nombreuses, relevait une étude publiée en mars par l'Institut de veille sanitaire. Chaque année, 700 nouveaux cas sont diagnostiqués chez les 15-20 ans. Au total, ce sont 2.000 cas qui sont observés tous les ans si l'on inclut les préadolescents (10-14 ans) et les post-adolescents (21-24 ans), selon l'Association Jeunes Solidarité Cancer (JSC).

L'association a organisé mardi, au congrès Eurocancer à Paris, une session consacrée à la prise en charge hospitalière des jeunes adultes atteints de cancer. "Depuis une dizaine d'années, il y a eu énormément d'évolution, de réflexion", constate son président, Damien Dubois.

Mais la France est encore en retrait par rapport à certains pays comme l'Angleterre, avec un seul centre "vraiment dédié" à l'accueil spécifique des adolescents et jeunes adultes, à l'Institut Gustave-Roussy (IGR) de Villejuif. En septembre devrait ouvrir à Lyon, au Centre Léon-Bérard, un espace dédié aux adolescents au sein de l'Institut d'hémato et d'oncologie pédiatrique.

"Trop vieux" dans un service pédiatrique, "trop jeune" dans un service d'adultes, le grand adolescent ou le jeune adulte se retrouve isolé lorsque la maladie vient compliquer les questions propres à cette période de la vie.

"C'est l'âge où est en train de se construire l'image de soi, l'image qu'on donne aux autres, l'âge de la formation universitaire, des premières rencontres", explique Sarah Dauchy, psychiatre à l'IGR. Le cancer et les soins liés à la maladie viennent priver le patient de cette phase de découverte et de construction.

A cette "soustraction au temps présent", viennent s'ajouter "deux mouvements contraires": le jeune va moins construire son avenir que les autres et en même temps "va mûrir différemment". Face à cette "première grande épreuve", les adolescents mûrissent plus vite, alors que leur autonomie matérielle et affective régresse.

Outre leur intérêt d'abord médical (recherche, épidémiologie...), les services spécifiques permettent aux jeunes de se retrouver entre eux, mais aussi, avec des activités ou des loisirs adaptés, de "rester en phase avec les gens du même âge", de conserver leurs repères, souligne le Dr Dauchy.

Damien Dubois insiste sur l'importance de "la préparation de l'après", d'autant que les taux de guérison chez les jeunes "vont dans le bon sens". La préparation de l'après cancer à l'hôpital "est porteur d'espoir, de projets", souligne-t-il. Cela inclut les projets professionnels, mais aussi des questions délicates à aborder par les médecins - parfois dans l'urgence - comme les risques de stérilité que peuvent entraîner les traitements.

Pour le Dr Dauchy, il faut améliorer la possibilité de "suivi au long cours", lorsque les jeunes adultes "se retrouvent à faire un bilan et qu'ils ont trois années d'études de retard par rapport aux autres, une image corporelle mise en péril, une estime de soi un peu diminuée, un sentiment d'autonomie qui vacille".

Jeunes Solidarité Cancer (www.jeunes-solidarite-cancer.org) a pris forme au sein de la Ligue contre le cancer. Son forum de discussion et de soutien a été ouvert en 2000 et elle est devenue une association indépendante en 2002.

La Croix - Paris,France

27 juin 2007


« Les jeunes et l’alcool sans modération... »
L’EXPRESS publie un dossier intitulé « Les jeunes et l’alcool sans modération... » avec en première page ce chiffre « 46% des jeunes disent avoir bu plus de cinq verres à au moins une occasion au cours des trente derniers jours ».

D’après l’hebdo, les jeunes « boivent moins régulièrement mais avec plus d’excès que leurs aînés, une pratique collective qui culmine après les examens ou lors des soirées étudiantes » et sur laquelle se penchent spécialistes et grandes écoles, mais qui reste difficile à évaluer. Indiquant que 230 grandes écoles ont retenu le principe d’un code de bonne conduite « pour limiter les conséquences parfois dévastatrices des courses à l’alcool », le magazine précise qu’à la rentrée chaque établissement signera une charte visant à réfréner la consommation abusive, en bannissant les alcooliers des campus et en encadrant mieux les soirées.

La revue qui note que le sujet est tellement récurrent qu’il agace les spécialistes, rapporte que selon l’épidémiologiste Marie Choquet « en général on dramatise beaucoup ; tous les jeunes n’ont pas recours à ces pratiques », sachant par ailleurs que la consommation a beaucoup diminué en France depuis quarante cinq ans mais que la manière de boire a évolué. D’après le journal, la forme la plus extrême est le binge drinking où ce qui compte le plus est de se soûler « en groupe, devant témoins, entre initiés ».
Soulignant que ces soirées donnent parfois lieu à des défis comme celui qui consiste à jeter des dés avec nécessité pour le perdant, avant de rejouer, d’avaler des verres « cul sec » jusqu’à ce que la bouteille soit vide, le journal relève que le « binge » n’est jamais solitaire car c’est « une affaire collective supposée joyeuse ».
L’alcoologue Michel Craplet voit dans ce goût pour la consommation occasionnelle et démesurée « une attitude culturelle nouvelle et une forme d’harmonisation européenne ». Pour une psychologue de Polytechnique , le binge est « un phénomène de génération qui touche toute la population » et si « on en parle plus pour les grands établissements (...) les universités connaissent les mêmes difficultés ». Evoquant les principales fêtes étudiantes organisées à de multiples occasions par les Bureaux des étudiants (BDE) qui « s’occupent de tout » même d’obtenir des tarifs préférentiels, l’hebdo observe que la présence d’une marque d’alcool ne choque pas et que de leur côté « les professionnels du secteur se défendent de pousser aux abus ». « Nous ne cherchons évidemment pas à nous associer à des beuveries » affirme Alex Capitant, directeur d’Entreprise et Prévention, qui assure « les étudiants n’ont pas besoin des fêtes pour s’alcooliser, hors des fêtes, il n’est pas difficile et encore moins coûteux de s’approvisionner en alcool fort ».
L’Express qui signale qu’en raison de ces dérives les open bars sont désormais interdits dans les soirées, remarque que l’Insa de Lyon cherche à réguler les consommations, y compris hors des fêtes, en autorisant l’ouverture sur le campus d’un bar où on sert de la bière du vin et du champagne afin d’éviter que les étudiants ne se réunissent pour boire dans les chambres. Gros plan sur des étudiants qui boivent dans un bar branché de la capitale et ingurgitent un très grand nombre de tequilas en peu de temps.
Un étudiante anglaise dira plus tard « Je ne sais pas pourquoi on a bu comme ça : pour être avec les autres, pour participer à la fête. Et c’est amusant de perdre le contrôle ». Selon le président de la Mutuelle des étudiants « le coma éthylique est souvent le fruit de ces soirées où le but est de montrer qu’on tient bien l’alcool ». Marie Choquet s’inquiète « la vraie question c’est l’attaque de l’état de conscience. Au-delà d’une certaine quantité le discernement disparaît. On oublie ». Notant que cette volonté de « perdre la raison » culmine en période d’examen ou après les épreuves, le magazine indique que pour une psychologue de Paris V « au coeur de ces pratiques, il y a l’incertitude et l’angoisse de la sélection, l’angoisse du chômage (étant) latente ».
L’hebdo qui voit là une manière de « mettre le doute entre parenthèses » de « fêter l’instant pour l’instant », précise que la consommation ponctuelle et excessive touche aussi les jeunes mineurs puisque selon l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies, 47% des jeunes de 17 ans déclarent avoir été ivres au cours des 12 derniers mois. Un chef de service aux urgences dit avoir « été surpris récemment par le comportement des adolescents » avec des comas éthyliques de jeunes ramenés par les pompiers.
D’après la revue, là aussi ça se fait en groupe, et les parents sont étonnés d’apprendre que leur enfant a bu une bouteille de vodka en plein après midi, sachant que ces cas restent rares mais « qu’ils touchent toujours les plus fragiles » selon le psychiatre Patrice Huerre. D’après le Dr Picherot du CHU de Nantes « l’alcool est au centre des polyconsommations avec par exemple le tabac ou le cannabis » et « il peut y avoir aussi des risques d’abus sexuels ».
Concernant l’ampleur réelle du phénomène, le magazine parle de « normalisation » chez ceux qui ont arrêté les études et travaillent, pour préciser que les spécialistes réfutent les analyses trop alarmistes. Michel Craplet qui affirme « qu’ aucun chiffre ne (..) permet de dire que les jeunes boivent plus tôt », estime aussi que les jeunes se comportent comme leurs parents au même âge avec toutefois cette « redoutable constante » de l’association fête - alcool, valable pour toutes les classes sociales. D’après l’Express, « le recours à des produits anxiolytiques (...) se nourrit la plupart du temps du contexte familial (...) comme si le « binge drinking » chez les jeunes était finalement leur façon à eux d’exprimer une morosité diffuse partagée par toutes les générations » avec l’impulsivité, la violence et le manque d’expérience propre à leur âge.

A noter des encadrés sur le Royaume Uni « patrie du binge drinking » sur les jeunes espagnols « Ivres de botellon », et sur ce « Mortel pari » en Allemagne où un lycéen s’est effondré, victime d’un arrêt cardiaque, après avoir bu 50 verres de tequila à la suite d’un pari.

26 juin 2007


Santé
“Il ne doit plus exister de tabous sur le cancer”
Sur le modèle d’une manifestation célèbre aux États-Unis, la Ligue contre le cancer de la Réunion invite tout un chacun à la rejoindre à Saint-André où se terminera en début d’après-midi son premier Relais pour la vie. L’occasion de parler de la maladie, de la prévention, de s’engager, de s’informer, de rencontrer d’anciens malades... et de rétablir quelques vérités.Le cancer, parlons-en. La lutte contre l’ignorance étant l’un des principaux combats de la nouvelle présidente de la Ligue de la Réunion, France Boudin. Un manque de connaissance encore à l’origine de trop de rumeurs dénuées de tout fondement - non, le cancer n’est pas contagieux - mais aussi d’un nombre non négligeable de nouveaux cas chaque année par faute de prévention suffisante (alimentation, tabac, alcool...) ou de dépistage. “En mangeant 400 grammes de fruits et légumes, il est possible de diminuer de 40 % les chances de déclarer un cancer”, illustre ainsi Florence, réfèrente de Génération Kayamb. Un atelier de la Ligue composé de jeunes bénévoles mobilisés tout au long de l’année en faveur des jeunes malades (site internet, visites dans les hôpitaux, mise à disposition d’ordinateurs, sensibilisation...).

D’abord l’humain

Des bénévoles qui se sont remonté une nouvelle fois les manches pour mener à bien ce Relais pour la vie, dont le départ a été donné hier en début d’après-midi sur le stade Sarda Garriga, à Saint-André. Le principe ? Une course de 24 heures sous forme d’un relais par équipes, en présence des membres de la ligue, d’anciens malades, d’artistes et de nombreux volontaires venus apporter spontanément leur soutien. Résultat : pas moins d’une trentaine d’équipes constituées pour l’événement, soit environ 400 coureurs menés par le toujours disponible Jean-Louis Prianon. Une course jusqu’au bout de l’effort pour montrer que tout est possible, apporter son soutien à ceux qui souffrent. Une manifestation appelée à être reconduite sur le modèle de ce qui se fait depuis longtemps aux États-Unis, où près de 4 600 relais de ce type sont organisés chaque année, “principalement pour récolter des fonds”, informe la présidente. “Nous, nous avons souhaité axer nos efforts sur l’humain, faire témoigner ceux qui ont battu la maladie”, mais aussi ceux qui se sont engagés auprès de la Ligue. Des bénévoles en nombre insuffisant dans l’île : seulement 10 % des 600 à 700 adhérents passant le pas du simple don. “Pour comparaison, un département comme le Bas-Rhin peut compter sur un réseau de plus de 12 000 adhérents”, poursuit la responsable, qui compte également sur l’événement pour récolter des fonds, faire passer un maximum d’informations au grand public, changer les regards sur la maladie et ceux qui en souffrent, faire tomber les tabous. Premier moment fort de la journée d’hier : le tour de stade des “survivants”, une quarantaine d’anciens malades venus témoigner de leur combat, à l’image de Josiane-May, aujourd’hui en “complète rémission” d’un cancer des ovaires... les médecins lui laissaient six mois à vivre il y a cinq ans. Son message : “ne jamais abandonner et se faire dépister le plus rapidement possible. On peut vaincre la maladie”. Un espoir symbolisé par des centaines de bougies allumées une fois la nuit tombée avec la formation du mot “Vie” dans le stade, avant une intervention du groupe de dialogue interreligieux pour une pensée envers toutes les victimes du fléau. Chaque année, environ 400 nouveaux cas sont déclarés à la Réunion (près de 50 % de décès suivant les types de cancer). La maladie est la seconde cause de mortalité après les maladies cardio-vasculaires (plus de 150 000 décès en France). Actuellement, un cancer sur deux en moyenne peut être guéri.

P.M.
- Renseignements : Écoute Cancer au
02 62 300 600 (coût d’un appel local) ou au 02 62 20 12 11.

25 juin 2007



Prière de l'internaute

Sujet : ma prière


Dieu... bénis mes parents et tous mes enfants.
Bénis aussi mon conjoint ainsi que mes amis...
Et protège-les aussi.

Je veux te demander sans vouloir trop te déranger...

Eh bien, tu sais, mon ordinateur...,
veux-tu le bénir aussi?

Je sais qu'il n'est pas banal de bénir un bout de métal,
mais laisse-moi t'expliquer...
puisses-tu alors décider.

Tu vois, cette petite boîte contient
plus qu'il n'y paraît !

Elle ne contient pas seulement de la musique
et des images.
Ce qu'il y a là-dedans est pour moi très important !

A l'intérieur de ce cerveau mécanique
demeurent plusieurs de mes amis.

Il y en a... auxquels j'ai serré la main,
D'autres restent sans visage...
mais pour moi,
ils sont comme des belles images.

Nous apprécions tous ces mots que l'on s'écrit,
et c'est par l'ordinateur que je vais où ils demeurent.

Je parviens à les connaître par leur bonté,
leur gentillesse,
et très souvent par leurs beaux textes
qui me vont droit au coeur.

Nous partageons ce que la vie nous apporte de joie
mais aussi de tristesse et souvent c'est le seul
réconfort que la vie nous laisse.

Je les connais par la foi qui te fis connaître, Toi.

Mais une des joies de la vie,
c'est l'amitié qui grandit.

S'il te plaît, prend une petite minute aussi
pour bénir
mon carnet d'adresses parce que
c'est le seul moyen
que j'ai pour rejoindre tous ces amis.

Dieu, à travers tous tes rôles,
prend une minute par jour,
pour bénir ce bout de tôle...
qui contient tant d'amitié et d'amour!


CHEZ MAYA
Sujet : ma prière


Dieu... bénis mes parents et tous mes enfants.
Bénis aussi mon conjoint ainsi que mes amis...
Et protège-les aussi.

Je veux te demander sans vouloir trop te déranger...

Eh bien, tu sais, mon ordinateur...,
veux-tu le bénir aussi?

Je sais qu'il n'est pas banal de bénir un bout de métal,
mais laisse-moi t'expliquer...
puisses-tu alors décider.

Tu vois, cette petite boîte contient
plus qu'il n'y paraît !

Elle ne contient pas seulement de la musique
et des images.
Ce qu'il y a là-dedans est pour moi très important !

A l'intérieur de ce cerveau mécanique
demeurent plusieurs de mes amis.

Il y en a... auxquels j'ai serré la main,
D'autres restent sans visage...
mais pour moi,
ils sont comme des belles images.

Nous apprécions tous ces mots que l'on s'écrit,
et c'est par l'ordinateur que je vais où ils demeurent.

Je parviens à les connaître par leur bonté,
leur gentillesse,
et très souvent par leurs beaux textes
qui me vont droit au coeur.

Nous partageons ce que la vie nous apporte de joie
mais aussi de tristesse et souvent c'est le seul
réconfort que la vie nous laisse.

Je les connais par la foi qui te fis connaître, Toi.

Mais une des joies de la vie,
c'est l'amitié qui grandit.

S'il te plaît, prend une petite minute aussi
pour bénir
mon carnet d'adresses parce que
c'est le seul moyen
que j'ai pour rejoindre tous ces amis.

Dieu, à travers tous tes rôles,
prend une minute par jour,
pour bénir ce bout de tôle...
qui contient tant d'amitié et d'amour!








CHEZ MAYA

24 juin 2007


SOS d'un terrien en détresse
Johnny
Pourquoi je vis, pourquoi je meurs
Pourquoi je ris, pourquoi je pleure
Voici le S.O.S
D'un terrien en détresse
J'ai jamais eu les pieds sur Terre
J'aim'rais mieux être un oiseau
J'suis mal dans ma peau

J'voudrais voir le monde à l'envers
Si jamais c'était plus beau
Plus beau vu d'en haut
D'en haut
J'ai toujours confondu la vie
Avec les bandes dessinées
J'ai comme des envies de métamorphose
Je sens quelque chose
Qui m'attire
Qui m'attire
Qui m'attire vers le haut

Au grand loto de l'univers
J'ai pas tiré l'bon numéro
J'suis mal dans ma peau
J'ai pas envie d'être un robot
Métro boulot dodo

Pourquoi je vis, pourquoi je meurs
Pourquoi je crie, pourquoi je pleure
Je crois capter des ondes
Venues d'un autre monde
J'ai jamais eu les pieds sur Terre
J'aim'rais mieux être un oiseau
J'suis mal dans ma peau

J'voudrais voir le monde à l'envers
J'aim'rais mieux être un oiseau
Dodo l'enfant do


Francis Lemay et ses parents, Gilles Lemay et Sylvie Hébert. (Photo - Michel Thibault)



Gilles Lemay, Sylvie Hébert et leur fils Francis posant avec l'amie fidèle de la famille, Rosie. (Photo - Michel Thibault)


Se battre contre le cancer et pour réussir à l'école

Michel Thibault

À cinq jours de Noël, la vie a réservé une très mauvaise surprise à un adolescent de Châteauguay et ses proches.

Le 20 décembre 2006, Francis Lemay a appris qu'il souffrait d'un cancer aux ganglions. Élève de cinquième secondaire à l'école Louis-Philippe-Paré, le brave jeune homme a entrepris un combat contre la maladie et pour réussir, malgré tout, son année scolaire. Concernant ce deuxième défi, son école ne l'a pas beaucoup aidé, déplore Francis, ainsi que ses parents, Gilles Lemay et Sylvie Hébert.

"Je voulais terminer mon année. Je voulais continuer à voir le monde, mes amis, ça m'aidait", raconte Francis. "J'aurais souhaité avoir plus de soutien de la part de l'école. La direction ne m'a proposé aucune solution. C'est moi qui en ai trouvées."

Mal en point après ses traitements périodiques de chimiothérapie, Francis rate l'école une semaine sur deux. "Après un traitement, j'ai moins d'énergie, j'ai des problèmes de concentration", dit-il.

Après chaque absence, le malade doit se débrouiller pour reprendre la matière manquée. "En maths, en chimie et en physique, c'est difficile de suivre quand on rate des cours", fait valoir l'étudiant qui souhaite devenir orthophoniste. "Pour rattraper la matière manquante, j'aurais aimé que quelqu'un vienne à la maison une heure ou deux (les semaines où il était absent de l'école)."

Selon Sylvie Hébert, un directeur adjoint par intérim a soutenu au départ que des cours à la maison étaient possibles puis son successeur a fermé la porte. "Il nous a dit que Francis n'était pas en échec. Mais c'est aux examens de fin d'année qu'on va savoir s'il est en échec. Il faut agir avant", plaide la dame.

Selon Francis, s'il avait été absent pendant 30 jours d'affilée, il aurait eu droit à des cours à domicile. "Une semaine sur deux, c'était pas assez."

Le nouveau directeur adjoint, affirme-t-il, n'avait même pas été informé qu'il avait le cancer. "Parfois, j'avais l'impression que je passais inaperçu. Comme si je n'étais pas malade."

Pour alléger sa tâche et augmenter ses chances de succès, Francis a lui-même suggéré de couper son cours d'économie, facultatif pour l'obtention de son diplôme. Son idée a été acceptée mais il aurait aimé qu'elle vienne de l'adjoint à la direction de l'école.

Francis raconte qu'au cégep où il a été accepté, c'est la première chose qu'on lui a proposée. "Ils m'ont tout de suite demandé : quel cours tu veux enlever ? Je me suis senti mieux encadré au cégep qu'au secondaire."

Gilles Lemay précise que les profs de Francis à LPP ne sont pas visés par les reproches. "Les profs sont champions. Ils ont fait preuve d'une belle latitude. Ils sont très coopératifs", dit-il.

Mme Hébert n'adresse pas les mêmes compliments à certains élus de la commission scolaire. "J'ai téléphoné au commissaire de l'école et à la présidente de la commission scolaire plusieurs fois et ils n'ont pas retourné mes appels", soutient la dame. "On a l'impression qu'on dérange. Où sont les ressources pour ceux qui ont des problèmes ?"

Elle et son conjoint disent avoir contacté le journal pour faire bouger les choses. "On peut rien changer dans notre situation. Si un autre élève est malade, on ne veut pas qu'il vive la même chose", dit M. Lemay.

"Enfin, tout n'est pas sombre, a lancé l'homme à la fin de l'entrevue avec Le Soleil. On va aller à Disney au mois d'août grâce à la Fondation rêve d'enfants".

Politique de la commission scolaire
Ne pouvant commenter un dossier spécifique en vertu de la loi sur la protection de la vie privée, la directrice de l'école Louis-Philippe-Paré, Nathalie Bérubé, a assuré que l'établissement avait le souci d'accommoder les élèves en difficulté. "On est toujours sensibles aux difficultés. Par exemple, les élèves qui souffrent de dyslexie (difficulté à lire et écrire) ont plus de temps pour faire leur examen", a-t-elle indiqué.

Concernant les cours à la maison, elle a confirmé qu'ils étaient offerts après une absence de quelques semaines consécutives. Il s'agit d'une politique de la commission scolaire (des Grandes-Seigneuries) et non de l'école, a précisé Mme Bérubé.

23 juin 2007

Oligo-éléments
Voir aussi : Les oligos, kesako ?
Oligo-éléments, vos alliés santé
Portrait robot des oligos !

Et notre dossier :
Les vitamines et les minéraux

Sélénium : décrochez la lune !

Le sélénium est devenu un oligo-élément très prisé. Mérite-t-il un tel engouement ? Quelles sont ses propriétés ? Peut-il réellement protéger contre les infections ? Doctissimo vous aide à décrocher la lune pour la mettre dans votre assiette…

Le sélénium est un élément essentiel à la vie. Ce minéral (plus exactement ce métalloïde), baptisé en l'honneur de la lune, possède de nombreuses vertus…

Le sélénium, l'ami des enzymes !

SéléniumSi on parle beaucoup des propriétés antioxydantes du sélénium, ce n'est pourtant pas son seul rôle dans l'organisme. En effet, cet élément est indispensable à la fabrication de nombreuses enzymes. Entre 20 et 40 de celles-ci ont besoin de sélénium pour fonctionner. On va les retrouver dans le cerveau, la peau, les reins, l'intestin… Certes, un grand nombre auront un rôle antioxydant ! Mais le sélénium intervient dans d'autres processus. Ainsi, il est impliqué dans la fabrication des hormones thyroïdiennes. C'est pourquoi certaines hypothyroïdies sont aggravées par des carences en sélénium. Ce minéral entre également dans la composition de protéines spécifiques des spermatozoïdes, de la prostate…

Une arme pour nos défenses !

Le sélénium est également indispensable à nos défenses immunitaires. En effet, lorsqu'il est pris à des doses thérapeutiques supérieures aux apports journaliers recommandés, il est capable de booster les capacités de notre organisme face aux virus. Cette propriété du sélénium en fait un allié indispensable pour garder la forme tout l'hiver et de nombreux médecins prescrivent des cures en automne et en hiver dans ce but. Dans le cas du SIDA, il semble y avoir une corrélation entre la prolifération du virus et la baisse du taux de sélénium dans le sang. De plus, des essais in vitro ont montré que cet élément pouvait inhiber la réplication du virus. Enfin, de nombreuses études ont montré un rôle du sélénium dans la prévention de certains cancers. Plusieurs laboratoires proposent ainsi des médicaments à base de sélénium, dont certains sont remboursés en cas de prescription médicale (Granions Sélénium…).

Pour garder les pieds sur terre

Le sélénium est également indispensable pour le cerveau. Car le siège de la pensée doit éliminer les radicaux libres, pour garder ses capacités au top. D'ailleurs, 3 études différentes ont démontré qu'un manque de sélénium est associé à une augmentation des épisodes dépressifs et de divers troubles de l'humeur, tel que l'anxiété. Faire le plein de sélénium semble donc incontournable pour garder la tête sur les épaules.

Un minéral à l'oeil

Si le sélénium est bon pour les yeux, c'est grâce à ses propriétés antioxydantes ! Une étude récente a montré que, à hautes doses (960 microgrammes par jour), il pouvait protéger de la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA). Cette maladie est une altération du centre de la rétine associée à une prolifération de vaisseaux sanguins. Dans 20 % des cas, elle entraîne une cécité définitive. Or ce phénomène serait lié entre autre à l'action de composés nocifs en excès, les fameux radicaux libres. Leur présence importante dans l'oeil serait en partie expliquée par un manque en sélénium et d'autres composés antioxydants (vitamines C et E) dans le sang. Le sélénium pourrait également jouer un rôle dans la prévention de la cataracte. Là encore, il agirait grâce à ses propriétés antioxydantes. En cas de besoins accrus, une cure de médicaments contenant du sélénium peut ainsi s'avérer utile.

Quels besoins ?

Les besoins en sélénium varient en fonction de l'âge et des périodes de la vie. Ils augmentent avec l'âge ou chez les femmes enceintes par exemple.

Apports conseillés en Sélénium (en microgrammes)

Enfants de 1 à 3 ans

20

Enfants de 4 à 6 ans

30

Enfants de 6 à 9 ans

40

Enfants de 10 à 12 ans

45

Adolescents de 13 à 16 ans

50

Adolescentes de 13 à 16 ans

50

Adolescents de 16 à 19 ans

50

Adolescentes de 16-19 ans

50

Hommes adultes

60

Femmes adultes

50

Femmes enceintes
(3e trimestre)

60

Femmes allaitantes

60

Hommes de plus de 65 ans

70

Femmes de plus de 55 ans

60

Personne de plus de 75 ans

80

Source : Apports nutritionnels conseillés pour la population Française, Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments, 3e édition, Ed. Tec & Doc.


Le cancer autopunition et autodestruction
Aujourd’hui, la genèse des cancers est attribuée à des facteurs extérieurs à l’organisme.
Le docteur Michel Moirot est d’un avis complètement opposé. Il est persuadé que l’origine des cancers est psychosomatique.
Pour en apporter la preuve, il a enquêté auprès de plus de quatre mille cancéreux dans toutes les régions de France, en Espagne, en Israël et au Luxembourg. Et pour éliminer les facteurs que l’on croit aujourd’hui être à la source des cancers, il a effectué ses mesures uniquement dans des communautés religieuses. Il a choisi d’écarter ainsi les causes telles que les pollutions, le tabac, l’alcool, les goudrons, le mercure, l’amiante, etc., en s’intéressant à des populations qui sont soumises à des règles de vie les mettant à l’abri de ces types d’agression.
De nombreux chercheurs de par le monde (Le Shan, Kissen, Maticek, Baltrush, Schraub, Branislav Jancovic, Hugo Bésédowsky) ont fait les mêmes observations que lui. Le cancer, loin d’être un élément étranger au malade, est au contraire développé par l’individu.
Le docteur Moirot démontre que le cancer est une autopunition et une autodestruction commandées par le système immunitaire, qu'il a baptisé "effecteur du cerveau".
Bernard Asquin

22 juin 2007

Quand les hommes disent leur cancer

A l'image de François Silvant, les hommes sont toujours plus nombreux à révéler leur maladie dans la presse. Les médecins apprécient cette transparence.




Marie-Christine Petit-Pierre
Vendredi 22 juin 2007




«Ce sont mes patients qui m'ont appris la mort de François Silvant, explique un généraliste genevois. Ils savent tous qu'il est mort d'un cancer du poumon. Je pense que ce type de témoignage peut être utile pour la prévention, cela peut pousser les gens à faire une détection précoce ou à arrêter de fumer, car il y a une prise de conscience générale. Alors qu'habituellement le décès des personnes privées se passe dans une certaine discrétion.»

L'impact des déclarations des «people» sur leur maladie tient tant à la médiatisation de leurs propos, qui leur donne un véritable tremplin, qu'à l'émotion suscitée. Leur notoriété en fait des proches pour lesquels le public ressent de la compassion. Ils font partie de leur vie.

Ce sont plein d'espoirs que toutes ces lectures, pour ceux qui sont en plein dedans, et pour les familles.
Ces échanges sont un petit réconfort du moins c'est la raison de ces publications. Il faut que
l'information circule et qu'il n'y ait plus de tabou, ni langue de bois. Osons

http://www.letemps.ch/template/tempsFort.asp?page=3&article=209845

La chanteuse espagnole Luz Casal se rétablit d'un cancer

Luz Casal.
La chanteuse espagnole Luz Casal se rétablit d'un cancer du sein pour lequel elle a été opérée en janvier et vient de terminer un traitement de chimiothérapie, a-t-elle annoncé mercredi dans un communiqué.

"Mes veines sont brûlées, mes yeux vagues et larmoyants, mes os douloureux, mes muscles lents, mon cerveau paresseux, mon estomac en colère, et ma tête, chauve! ", écrit la chanteuse. "L'apprentissage de la vie est long, mais il se raccourcit avec la maladie", conclut l'artiste qui a annulé tous ses concerts depuis janvier et s'abstient pour l'heure d'avance une date de retour sur scène.

Luz Casal, 48 ans, rendue célèbre hors d'Espagne par son interprétation de "Piensa en mi", choisie par le cinéaste Pedro Almodovar pour la bande sonore de son film "Talons aiguilles", avait dû annuler une tournée en France en février et mars en raison de sa maladie. (belga)
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Journée sur le don d'organes: l'occasion d'en parler avec ses proches

PARIS (AFP) - 22/06/2007 05h57

Sur 12.450 personnes ayant eu besoin d'une greffe d'organes l'an dernier, seules 4.428 ont pu être greffées, selon l'Agence de la biomédecine qui invite à profiter de la Journée nationale de réflexion sur le don d'organes et la greffe, vendredi, pour aborder le sujet avec ses proches.

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La licence du médicament antisida Viracept, suspendu dans l'UE

BALE (AFP) - 22/06/2007 09h53

Le groupe pharmaceutique suisse Roche a annoncé vendredi que la licence de son médicament Viracept contre le sida avait été suspendue par l'Agence européenne du médicament (EMEA).

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Le virus H5N1 de la grippe aviaire détecté dans un élevage tchèque

PRAGUE (AFP) - 21/06/2007 16h08

Le virus H5N1 de la grippe aviaire, dans sa forme hautement pathogène potentiellement dangereuse pour l'homme, a été détecté dans un élevage de dindes situé dans le centre de la République tchèque, pays d'Europe centrale longtemps épargné par le fléau.

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Roselyne Bachelot veut "doubler en 5 ans le nombre de radiophysiciens"

PARIS (AFP) - 21/06/2007 11h04

La ministre de la Santé Roselyne Bachelot souhaite "doubler en cinq ans le nombre de radiophysiciens", dont le manque d'effectifs a été mis en évidence lors des récents accidents de radiothérapie en France, dans un entretien publié dans Le Monde jeudi.

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Grippe aviaire: le Vietnam annonce un nouveau décès

HANOI (AFP) - 21/06/2007 10h50

Une femme de 28 ans du nord du Vietnam est morte mercredi de la grippe aviaire, deuxième décès dû au H5N1 dans le pays en dix jours, a annoncé jeudi un responsable vietnamien.

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France: le gouvernement veut relancer le Dossier médical personnel, "au point mort"

PARIS (AFP) - 21/06/2007 13h06

La CGT a demandé lundi plus de "transparence" sur les coûts et les objectifs du futur Dossier médical personnel (DMP), un dossier informatique contenant les données médicales de chaque patient qui devrait être disponible en 2008, après plusieurs reports.

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La résistance humaine à un rétrovirus en partie responsable du sida, selon une étude

WASHINGTON (AFP) - 21/06/2007 19h02

La résistance du corps humain à un rétrovirus infectant les chimpanzés et d'autres primates, développée il y a trois à quatre millions d'années, pourrait en partie être responsable de la vulnérabilité de l'homme au virus du sida, selon une étude publiée jeudi.

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En finir avec la "toast attitude" pour prévenir les cancers de la peau

PARIS (AFP) - 21/06/2007 17h48

Les Français connaissent les dangers liés au soleil, mais appliquent encore insuffisamment les conseils de protection pourtant indispensables pour prévenir le risque de mélanome, redoutable cancer de la peau qui fait plus de 1.400 morts par an en France.

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Les franchises médicales financeront les dépenses sanitaires nouvelles

PARIS (AFP) - 20/06/2007 17h52

Nicolas Sarkozy s'est déclaré mercredi "ouvert sur toutes les modalités" de mise en oeuvre des franchises sur les remboursements de soins, assurant qu'elles serviraient uniquement à financer des dépenses nouvelles, notamment la lutte contre la maladie d'Alzheimer.

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Etape déterminante vers l'élimination des tests sur les animaux

LYON (AFP) - 20/06/2007 10h16

Des chercheurs français basés à Lyon ont franchi une étape déterminante dans l'élimination des tests sur les animaux grâce à un test "in vitro" capable de dire si une substance chimique produit ou non des irritations cutanées. Ce test a été mis au point par le centre de bio-ingénierie Episkin de L'Oréal à Lyon et vient d'être homologué par l'ECVAM.


http://www.tv5.org/TV5Site/info/sommaire-15-Medecine_sante.htm



Traitement du cancer du sein : L’immunothérapie comme approche thérapeutique
jeudi 21 juin 2007.
Suite à notre article de la rubrique "carnet de santé" sur le cancer de sein, Siaka Sy, naturothérapeute à Ouagadougou apporte ici une contribution portant sur l’aspect traitement de cette maladie.

Nous avons le plaisir de vous informer que nous avons lu avec un grand intérêt l’article sur le cancer du sein paru sous la rubrique carnet de santé du mardi 5 juin 2007. L’opportunité de cet article ne fait aucun doute, dans la mesure ou le cancer du sein est un grand problème de santé public comme tous les cancers en général. Nous voulons apporter une contribution sur l’intérêt et l’importance de l’immunothérapie comme approche thérapeutique du cancer du sein que le Dr Charlemagne Ouédraogo a évoqué dans l’article. Mais tout d’abord, qu’est ce que le cancer, pour comprendre la problématique du traitement et surtout la place de l’immunothérapie.

Le cancer est caractérisé par une prolifération anarchique de cellules anormales. Chez un adulte en bonne santé, des millions de cellules se développent, se divisent et meurent chaque jour pour remplacer les cellules usées, ou réparer les lésions. Ce processus est étroitement contrôlé. Dès lors que le matériel génétique d’une cellule est endommagé du fait des radicaux libres, elle commence à se multiplier d’une manière anarchique. Avec le temps, ces cellules s’accumulent et forment des tumeurs, qui peuvent créer des problèmes dans l’organisme.

Les tumeurs peuvent envahir et détruire les tissus proches. Certaines tumeurs sécrètent des hormones ou enzymes qui vont interrompre les fonctions normales de l’organisme. Au fur et à mesure que les tumeurs se développent, elles développent un réseau de vaisseaux sanguin pour se nourrir.. Elles commencent à priver les cellules saines de nutriments essentiels. Eventuellement, des cellules peuvent se détacher de la tumeur et s’étendre à d’autres parties de l’organisme ou elles vont établir des colonies de tumeurs. Cette extension du cancer s’appelle métastase.

L’objectif des traitements conventionnels actuels que sont la chimiothérapie et la radiothérapie, vise la destruction des cellules cancéreuses. Ils sont reconnus non seulement pour leurs effets secondaires, mais particulièrement la non sélectivité de leurs actions. La non sélectivité, c’est le fait qu’ils ne font pas la différence entre les cellules saines et les cellules cancéreuses. L’immunothérapie est une approche de la destruction sélective.

En effet, le système immunitaire de par sa fonction, est le plus à même de faire la différence entre une cellule normale(saine) et une cellule anormale(cancéreuse). Une cellule anormale doit être reconnue comme un corps étranger et à ce titre combattue et détruite par le système immunitaire. Parce qu’un système immunitaire efficace est capable de faire cette sélectivité recherchée, on comprend l’importance de l’immunothérapie.

L’immunothérapie n’est rien d’autre que toute approche permettant de restaurer le système immunitaire pour lui permettre d’atteindre l’objectif de la destruction sélective des cellules cancéreuses. L’immunothérapie est pour ainsi dire, la nouvelle vision thérapeutique en cancérologie. Il faut savoir que deux approches permettent la sélectivité dans le traitement des cancers :l’immunothérapie et l’inhibition du NF-Kappa B .

L’Immunothérapie restaure le système immunitaire

Il faut savoir d’abord que le cancer est une maladie dite immunosuppressive. C’est-à-dire que les cellules cancéreuses se développent généralement lorsque le système immunitaire est affaibli pour diverses raisons (déficience nutritionnelle, stress oxydatif,... etc.) Dès lors que le système immunitaire est affaibli, il n’y a plus de réponse immunitaire cellulaire. Rappelons que le système immunitaire lui-même, naturellement chargé de la défense de l’organisme contre tout corps étranger, peut être utilisé comme agent thérapeutique contre le cancer. Ainsi, dès lors qu’il s’agit de cancer, le système immunitaire doit être considéré comme un élément clé.

Dans ce contexte l’immunothérapie (c’est tout traitement ou approche spécifiquement conçu pour soutenir, renforcer, restaurer un fonctionnement optimal du système immunitaire), peut permettre à l’organisme de contrôler et d’inverser le cancer sans les effets secondaires liés aux traitements conventionnels que sont la chimiothérapie et la radiothérapie. En clair l’immunothérapie utilise le système immunitaire lui-même et son système de défense comme un puissant agent anti-cancer.

Notez une chose, si l’on vit longtemps c’est dans une grande mesure parce que le système immunitaire démontre une superbe capacité à gérer les agressions quotidiennes (microbes, virus, bactéries, ...etc.) La bonne nouvelle est que le système immunitaire peut être régénéré à un seuil pratiquement optimal avec diverses substances comme le glutathion, la N-acétyl cystéine, super oxydase dismutase, l’AHCC, le Maitake ...etc. Ces substances restaurent le système immunitaire par la production des globules blancs qui constituent la première ligne de défense immunitaire.

"Une frappe chirurgicale"

Elles stimulent la multiplication des lymphocytes (Helper T1 par exemple) nécessaires au développement d’une réponse immunitaire cellulaire forte et pour que les lymphocytes tueurs soient capables de détruire les cellules indésirables comme les cellules cancéreuses ou les cellules infectées par des virus.

Ainsi, il est possible par la supplémentation d’augmenter les niveaux de glutathion, d’inverser l’affaiblissement du système immunitaire qui intervient avec le vieillissement. Ces substances stimulent les réponses des "T-Helper1". Ces réponses sont la norme et éradiquent systématiquement les cellules cancéreuses et les microbes si le taux de glutathion et ses protéines redox sont bons.

La stimulation de la réponse des TH-1 est au cœur des nouveaux médicaments pour vaincre les malignités, les sérieuses infections et l’affaiblissement du système immunitaire. Le Dr Harry Demopoulos a mis au point une approche thérapeutique contre le cancer en permettant une fappe chirurgicale des cellules cancéreuses par l’inhibition du facteur nucléaire Kappa B (NF- Kappa B). Le NF-Kappa B est un activateur de la transcription de gènes.

Des études ont effectivement démontré que la sur-expression du NF- Kappa B favorisait la transcription de gènes qui entre autre :
- Stimulent la croissance des cellules cancéreuses,
- Favorisent l’angiogénèse ou la néo-vascularisation des tumeurs,

Protègent les cellules cancéreuses contre l’apoptose. D’où l’importance vitale du contrôle du NF-Kappa B pour un traitement efficace ciblé des cancers qui ont pratiquement en commun ce facteur. Le NF-Kappa B favorisait selon le Dr Demopoulos en aval l’expression de 144 gènes impliqués dans pratiquement l’émergence non seulement des cancers mais de diverses pathologies très préoccupantes de nos jours. Le facteur nucléaire kappa B est par ailleurs essentiel pour l’émergence de diverses autres pathologies (dégénérations maculaires de la rétine, les complications cardiovasculaires du diabète, les crises cardiaques, accidents cardiovasculaires, maladies d’Alzheimer, de Parkinson, les hépatites virales, les maladies du foie, ...etc.).

Le traitement cible, la nouvelle vision thérapeutique du cancer

A l‘heure actuelle tout le monde est d’accord sur le fait que l’idéal dans la lutte contre le cancer, c’est de détruire les cellules cancéreuses sans toucher aux cellules saines. C’est pourquoi on parle de traitement ciblé. Le facteur nucléaire kappa B qui favorise la transcription de gènes et qui aident spécifiquement au développement de la cellule cancéreuse est une cible de choix. Inhiber le facteur nucléaire Kappa B, c’est priver la cellule cancéreuse d’éléments vitaux pour son développement et sa croissance. A partir du contrôle efficace du facteur nucléaire Kappa B on peut maintenant parler de traitement ciblé du cancer et bien d’autres maladies chroniques comme l’hypertension artérielle, les maladies cardiovasculaires, les complications du diabète, ...etc.

Ainsi le traitement ciblé ou destruction sélective, c’est d’abord d’une part le contrôle ou l’inhibition du NF-Kappa B reconnue favoriser la transcription de gène pour la croissance des cellules cancéreuses, l’angiogénèse ou la néo-vascularisation, les gènes anti-apoptose(qui font que la cellule cancéreuse est immortelle) qui sont les équations majeures à résoudre en matière de cancer, et d’autre part la restauration de la réponse immunitaire cellulaire par la stimulation des Th-1(cellules spécifiques de défense capables de détruire les cellules cancéreuses, les cellules infectées par le VIH...etc.). Avec l’immunothérapie, on peut parler de retour à la normale. C’est parce qu’il n’y a pas une réponse immunitaire cellulaire que les cellules cancéreuses se développent tranquillement.

L’approche thérapeutique par l’immunothérapie permet de restaurer le système immunitaire et lui permettre de fonctionner de manière optimale. Dès lors que le système immunitaire est restauré, il va jouer son rôle qui est de détruire tous les corps étrangers dont les cellules cancéreuses qui sont des cellules anormales. L’immunothérapie est largement utilisée actuellement aux USA et au Japon avec des résultats très satisfaisant. Au Japon, l’AHCC qui est un extrait de champignons hybrides a fait ses preuves.

Le glutathion thérapeutique, l’AHCC, le Maitake, la SOD sont des substances que des études scientifiques et essais cliniques ont démontré leurs capacités à restaurer les fonctions naturelles de destruction des corps étrangers. Des études ont démontré que le glutathion peroxydase est au cœur de la protection intracellulaire contre les dommages des radicaux libres. Ce sont précisément ces dommages des radicaux libres qui font qu’une cellule normale devient anormale. Or le cancer, rappelons-le, c’est la prolifération anarchique de cellules anormales.

Restaurer des taux normaux de glutathion intracellulaire devient une arme de prévention et de lutte contre le cancer. Le glutathion entre dans la nouvelle vision thérapeutique du cancer, pour sa capacité à inhiber le facteur nucléaire Kappa B et à stimuler le système immunitaire qui devient capable de reconnaître, attaquer et détruire, les tumeurs et cellules cancéreuses sans dégâts collatéraux, et avec moins d’effets secondaires.

Par l’immunothérapie, on restaure le système immunitaire et on l’utilise comme agent thérapeutique. Le traitement ciblé du cancer règle deux problèmes majeurs fondamentaux : d’une part la neutralisation du NF-Kappa B qui favorise le développement et la croissance des cellules cancéreuses, et d’autre part la restauration de l’immunité cellulaire capable de détruire les cellules cancéreuses.

Rappelons que la recherche est par ailleurs arrivée à la conclusion que lutter contre l’angiogénèse est une approche de traitement cibler qui consiste à "couper les vivres" à la tumeur. C’est par l’angiogénèse (neo-vascularisation) que la tumeur développe un réseau de vaisseaux pour s’alimenter. Inhiber le NF-Kappa B participe à cette autre approche thérapeutique en bloquant la transcription de gênes qui favorise cette vascularisation.

Le 28 avril 2006,nous avons présenté au staff de cancérologie de l’hôpital Yalgado une communication sur le thème : "Le traitement ciblé du cancer du Dr Harry Demopoulos avec le Glutathion". Le Dr Harry Demopoulos a fait beaucoup de recherches sur l’importance et la place de la supplémentation en glutathion. Rappelons que le glutathion est une substance naturellement produite par l’organisme et dont, la déficience entraîne une baisse de l’immunité qui favorise le développement des cellules cancéreuses.

Beaucoup de recherches actuelles ont démontré la place du glutathion dans la restauration et la stimulation du système immunitaire. Nous pensons que les lecteurs sauront que l’immunothérapie, la nouvelle vision thérapeutique des cancers consiste à utiliser le système immunitaire comme agent thérapeutique, pour atteindre l’objectif de l’indispensable sélectivité thérapeutique. La non sélectivité est une limite reconnue des traitements actuels.

Sy Siaka

L’Observateur Paalga

20 juin 2007

avocats006_53.1176234282.gifNul ne l’ignore : la scolarisation des enfants handicapés a donné l’occasion d’une sérieuse passe d’armes dans le débat opposant les candidats au 2° tour de la présidentielle. Dépassons dans la polémique la part du jeu électoral. Il y a une réalité qui aujourd’hui est devenue officielle quand il y a une dizaine d’années nous nous faisions taper sur les doigts par le ministère de l’éducaiton nationale quand es-qualité de président de l’Assocation Nationale des Communautés Educatives que je présidais nous dénoncions publiquement qu’entre 20 à 30 000 enfants porteurs de handicaps n’étaient pas scolarisés.

Désormais cette analyse militante fondée sur les travaux que nous avions menés en Rhône-Alpes est devenue vérité officielle. On la retrouve notamment dans le document “Etudes et résultats” n°564 de mars 2007 publié par la DREES.

15 000 enfants d’enfants accueillis dans des établissements spécialisés soit 20% n’ont pas de scvolairisaiton. “Ces enfants peuvent bénéficier du soutien d’un éducateur pour l’execution de gestes simples et pour l’apprentissage de notions simples de communication, d’habitude d’hygiène et de sécurité alimentaire, mais ils n’ont pas accès à l’apprentissage de la lecture ni du calcul”. A ces enfants s’ajoutent ceux qui vivent à domicile, mais aucune donnée administrative officielle n’est ici disponible pour chiffrer ceux qui ne sont pas scolarisés.

Les enquetes de la DRESS évaluent à environ 5000 enfants de 6 à 16 ans porteurs de handicaps et vivant à domicile qui ne seraient pas scolarisés.

15 000 + 5000 = 20 000 le compte est bon ou presque ! Soit moins de 7% des enfants concernés mais quand même 7% des enfants concernés. C’est trop, bien trop !

On retire du document de la DREES qu’en 2005-2006, 235400 enfants et adolescents en situation de handicap étaient scolarisés. Les structures de l’Éducation nationale en ont accueilli 151 500 dont 69 % scolarisés dans des classes ordinaires ou dans des classes adaptées à des élèves présentant des difficultés scolaires ou sociales (scolarisation «individuelle»). Cette proportion est en hausse (52 % en 1999-2000). Les autres enfants (31 %) étaient scolarisés dans des classes dédiées aux enfants handicapés (scolarisation «collective»). Les élèves affectés par des déficiences physiques sont les plus en mesure de suivre un cursus ordinaire en collège et lycée.

Quand la scolarisation par l’Éducation nationale n’est pas possible, les établissements médico-éducatifs et hospitaliers (sous tutelle du ministère chargé de la Santé et des Solidarités) offrent une prise en charge globale. 76 300 enfants ont été scolarisés via l’une de ces structures, dont 92 % dans des établissements médico­éducatifs et 8 % en milieu hospitalier.

Il apparaît par ailleurs que la scolarisation des enfants handicapés en milieu ordinaire diminue avec l’âge.La tendance est certainemernt de faire une plus grande place aux enfants handicapés dans l’école ordinaire. Le ministre de l ‘enfance et de la famille - S Royale - de l’époque avait raison il y a quelques années de s’étonner publiquemernt - une première dans l’histoire - que des chefs d’établissents ne s’inquiètent pas de n’avoir aucun enfants handicapés dans leur structure au début de l’année scolaire. La programme Handiscol et la loi de 2005 ont conforté le souci de voir ces enfants bénéficier d’une scolarisation et si possible en milieu ordinaire quand cela était possible tendance. Les données disponibles vont dans ce sens.

Il faudrait bien évidemment affiner ces chiffres de scolarisation et évaluer qualitativement ce qu’ils recouvrent : scolarisation à temps plein (75% des élèves du premier degré; 93% dans le second degré nous dit-on ou sur certaines heures ? Il est évident que la réduction des moyens en aides scolaires ne va pas dans le bon sens.

Il est certains aussi que la scolarisation en milieu ordinaire suppose souvent un encadrement renforcé avec des professionnels spécialisés et ces personnels spécialisés ont tendance à disparaître. On sait aussi que tous les enfants ne peuvent pas supporter ce milieu ordinaire. Il faut faire du sur-mesure.

Conclusion : on reste loin du compte sur un sujet infiniment délicat et complexe. Une vitesse semble quand même bien enclenchée car le regard sur le handicap change. La tolérance est plus grande. Reste à mettre les moyens qui s’imposent partout où ils s’imposent. Souvent plus facile à dire qu’à faire.