22 juin 2007

Quand les hommes disent leur cancer

A l'image de François Silvant, les hommes sont toujours plus nombreux à révéler leur maladie dans la presse. Les médecins apprécient cette transparence.




Marie-Christine Petit-Pierre
Vendredi 22 juin 2007




«Ce sont mes patients qui m'ont appris la mort de François Silvant, explique un généraliste genevois. Ils savent tous qu'il est mort d'un cancer du poumon. Je pense que ce type de témoignage peut être utile pour la prévention, cela peut pousser les gens à faire une détection précoce ou à arrêter de fumer, car il y a une prise de conscience générale. Alors qu'habituellement le décès des personnes privées se passe dans une certaine discrétion.»

L'impact des déclarations des «people» sur leur maladie tient tant à la médiatisation de leurs propos, qui leur donne un véritable tremplin, qu'à l'émotion suscitée. Leur notoriété en fait des proches pour lesquels le public ressent de la compassion. Ils font partie de leur vie.

Ce sont plein d'espoirs que toutes ces lectures, pour ceux qui sont en plein dedans, et pour les familles.
Ces échanges sont un petit réconfort du moins c'est la raison de ces publications. Il faut que
l'information circule et qu'il n'y ait plus de tabou, ni langue de bois. Osons

http://www.letemps.ch/template/tempsFort.asp?page=3&article=209845