DES MOTS....

Merci. Parce que ce blog n'est pas un exercice de style, je ne travaille jamais ce que j'écris, je me livre toute entière comme dans la vie (ce qui n'est pas toujours une réussite.....)
C'est le travail sur moi-même qui m'a emmené sur ce chemin houleux des blogs. C'est bon de partager un secret cher blog, comme celui que je t'ai livré dans les larmes et la nausée. Les yeux chargés de pleurs involontaires. Je te dois de renaître, et ce n’est déjà pas si mal...
Toi JL qui me bluffe, toi qui ne veux que mon bien et qui est prêt à tout, même à l'impossible. Toi qui ne veux pas me voir dans une camisole devant mon PC. Mais toi qui sais que pour le moment j’ai besoin de cela pour me retrouver et qui accepte ces heures passées rien qu’entre mon écran et mes pensées…
Moi qui ne joue plus avec les mots, dire c'est faire. Les mots sont dangereux. Quelques voyelles et syllabes pour faire croire et faire rêver... Alors je dis la vérité .....
Un 13 septembre ...
Je n’étais pas loin de quitter ce blog, de tout éteindre. Je n'arrive plus à lire certaines pages. Mais je me dis que ce blog là, il fait parti de ma vie.
Je te regarde vivre toi mon petit, trop loin et je me vois vieillir inéluctablement. Il y a 39 ans tu glissais déjà vers ta propre vie, dans le sang et les larmes de joie.
C'était un vendredi, je m'en souviens parce qu’un vendredi 13 ! Ton père est là, mais il part prendre un repas lui qui a pour devise qu’un sac vide ne tient pas debout et comme j’ai mis trois longs jours attaché à mes tuyaux... avant de t'entendre il n’avait pas tord...
Grace au génycologue "merci la science exacte de cette époque"!, je crois que tu es une fille, j'ai hâte de te rencontrer. Et tu arrives, je sens tes épaules et puis ta tête. J'ai mal, je souffre en silence, je pense, c'est trop difficile et je pousse, fort. Ton père est éconduit, il doit sortir, mais rentre par l’autre porte… une des sages femme qui attend elle aussi un heureux événement s’écrie « qu’il est beau » je veux le même et toi en signe d’approbation tu te mets a te soulager abondamment ce qui fait éclater de rire tout le monde et d’entendre pour la première fois « il » me fait comprendre que c’est encore un deuxième petit gars qui nous est donné d’avoir. Je crois que ton papa s’est rendu compte de la vraie souffrance, des douleurs, que lui aussi attendait « sa fille » mais qu’il n’a plus envi de cette petite fille, il n’est pas déçu tu es si beau.
Et tu es là, on te pose sur moi et je suis heureuse. Ton père, me dit merci et je t'aime, et je vous aime. Tu es « un petit mec tellement blond que tu parais sans cheveu » et ça me fait sourire. Ta bouche qui engloutie mon sein, ta soif de vivre, ta déjà fragilisé.
Joyeux anniversaire Pascal mon fils 13 SEPT 2006. Ta maman "Monique"