En plus de déplacer les montagnes, la foi peut guérir le cancer
Normand Thibodeau de Saint-Édouard en est un exemple éloquent
par Jean-Paul PlanteVoir tous les articles de Jean-Paul Plante
Article mis en ligne le 31 août 2007 à 10:00
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M. Normand Thibodeau a rempli sa promesse de construire une chapelle s'il guérissait de son cancer des os. Photo, Jean-Paul Plante
En plus de déplacer les montagnes, la foi peut guérir le cancer
Normand Thibodeau de Saint-Édouard en est un exemple éloquent
Diagnostiqué atteint du cancer des os avec une durée de vie pas très longue, au début de 2003, M. Normand Thibodeau de Saint-Édouard-de-Maskinongé, un opérateur de machinerie lourde et un travailleur forestier s'était dit: « Si je guéris, je construirai une chapelle ». Son vœu a été exaucé et sa promesse, remplie.
Homme d'une grande croyance, tout comme son épouse, Marie-Paule Milot, M. Thibodeau a dû passer par toutes les étapes des traitements lorsque l'on est atteint d'un cancer. C'est finalement une greffe de moelle osseuse qui lui a sauvé la vie. Cette moelle osseuse lui a été donnée par sa sœur, Anita. « J'ai été sauvé par ma sœur », dit avec beaucoup d'émotion le solide gaillard à la retraite, aujourd'hui âgé de 65 ans, un pince-sans-rire, un raconteur d'histoires, un homme au moral inébranlable et un travailleur fort habile de ses mains.
La grande habileté de M. Thibodeau l'a d'ailleurs bien servi à remplir la promesse qu'il avait faite, soit construire une chapelle. Ce travail a débuté l'automne dernier et il l'a complété au printemps 2007. Un vrai petit bijou tout juste de l'autre côté de la rue, en face de la demeure du couple, au 3800, Ruisseau-Plat.
La grande habileté de M. Thibodeau l'a d'ailleurs bien servi à remplir la promesse qu'il avait faite, soit construire une chapelle. Ce travail a débuté l'automne dernier et il l'a complété au printemps 2007. Un vrai petit bijou tout juste de l'autre côté de la rue, en face de la demeure du couple, au 3800, Ruisseau-Plat.
La greffe
Les traitements reçus par M. Thibodeau ont été multiples. Il les a reçus dans des hôpitaux de Québec et de Trois-Rivières. À ce dernier endroit (hôpital Saint-Joseph), on lui a administré des traitements de chimiothérapie pendant quatre mois.
Ces traitements devaient finalement le conduire à une greffe de moelle osseuse, qui a été réalisée à l'hôpital Maisonneuve-Rosemont de Montréal. Le 29 avril 2003, il a eu une « autogreffe » et le 5 août suivant, il recevait une « allogreffe », soit la moelle osseuse de sa sœur. « À ce moment-là, mon système immunitaire était à zéro. J'étais vidé. Je fatiguais à rien. Mais je conservais un bon moral », dit M. Thibodeau. « J'ai passé 21 jours à Maisonneuve-Rosemont dans une chambre entièrement isolée. Il ne fallait pas que j'attrape une grippe ou que je sois infecté par un microbe quelconque. C'était ni plus ni moins qu'une condition essentielle à la réussite de la greffe et à ma réhabilitation », ajoute le solide gaillard édouardien qui se considère comme un « miraculé » car aujourd'hui, il ne prend aucun médicament pour le cancer. Il est d'avis qu'il faut accepter de parler de cancer lorsqu'on en est atteint. « Le moral se porte mieux quand on parle de sa maladie et davantage lorsqu'on en guérit, comme c'est mon cas », ajoute M. Thibodeau. Ses propos sont d'ailleurs appuyés entièrement par son épouse, avec qui il partage sa vie depuis 44 ans. Le couple a trois enfants, trois garçons qui demeurent non loin de la résidence paternelle.
M. Thibodeau vit une retraite active sur ses terres. Il possède une sucrerie, fait un petit jardin et s'occupe de tondre le gazon sur son vaste terrain, en plus de faire du travail de menuiserie d'une grande qualité. « Je travaille à mon rythme et si je me sens fatigué, je prends un temps d'arrêt. Je ne force pas la nature », précise cet homme attachant.
M. Thibodeau vit une retraite active sur ses terres. Il possède une sucrerie, fait un petit jardin et s'occupe de tondre le gazon sur son vaste terrain, en plus de faire du travail de menuiserie d'une grande qualité. « Je travaille à mon rythme et si je me sens fatigué, je prends un temps d'arrêt. Je ne force pas la nature », précise cet homme attachant.
Chapelle inaugurée
La chapelle construite par M. Thibodeau sera inaugurée le 5 septembre, avec la célébration d'une messe en plein air par le curé de Saint-Édouard, l'abbé Jean-Pierre Guillemette, à 19h. À noter qu'à l'intérieur de la chapelle, on retrouve deux prie-Dieu, des statues de la Vierge Marie, du Sacré-Cœur et de Sainte-Anne-de-Beaupré, en plus d'un mini-chemin de croix, d'images religieuses diverses et de prières. Un bel endroit de recueillement.
Toute la population de Saint-Édouard et des environs (Saint-Justin, Sainte-Ursule, etc.) est invitée à assister à ce moment important dans la vie du couple Thibodeau-Milot.
Les gens qui participeront à ce grand moment devront apporter leur chaise. L'endroit est vaste, il y aura de la place pour tout le monde et ce n'est pas l'espace de stationnement qui manquera.
Il y aura une quête lors de cette messe et les dons recueillis seront remis à la fabrique de Saint-Édouard, de faire remarquer M. Thibodeau.
«Mon vœu est exaucé. La chapelle est construite et avec mon épouse, nous voulons qu'elle soit fréquentée le plus possible. Nous espérons une bonne participation des gens de Saint-Édouard et des environs », ajoute M. Thibodeau.
Bref, la belle histoire de foi de celui à qui on n'accordait que peu de chances de s'en sortir sera couronnée de belle façon ce 5 septembre, à 19h, dans un fort agréable environnement.
Le moral inébranlable de cet homme témoigne qu'en plus de déplacer les montagnes, la foi peut également contribuer à guérir le cancer.
Normand Thibodeau et son épouse, Marie-Paule peuvent en témoigner… D'autant plus qu'une petite statue de Notre-Dame-du-Cap datant de plusieurs années, remise à M. Thibodeau par sa sœur, a accompagné celui-ci pendant sa réhabilitation… sa guérison, devrait-on plutôt dire.
Toute la population de Saint-Édouard et des environs (Saint-Justin, Sainte-Ursule, etc.) est invitée à assister à ce moment important dans la vie du couple Thibodeau-Milot.
Les gens qui participeront à ce grand moment devront apporter leur chaise. L'endroit est vaste, il y aura de la place pour tout le monde et ce n'est pas l'espace de stationnement qui manquera.
Il y aura une quête lors de cette messe et les dons recueillis seront remis à la fabrique de Saint-Édouard, de faire remarquer M. Thibodeau.
«Mon vœu est exaucé. La chapelle est construite et avec mon épouse, nous voulons qu'elle soit fréquentée le plus possible. Nous espérons une bonne participation des gens de Saint-Édouard et des environs », ajoute M. Thibodeau.
Bref, la belle histoire de foi de celui à qui on n'accordait que peu de chances de s'en sortir sera couronnée de belle façon ce 5 septembre, à 19h, dans un fort agréable environnement.
Le moral inébranlable de cet homme témoigne qu'en plus de déplacer les montagnes, la foi peut également contribuer à guérir le cancer.
Normand Thibodeau et son épouse, Marie-Paule peuvent en témoigner… D'autant plus qu'une petite statue de Notre-Dame-du-Cap datant de plusieurs années, remise à M. Thibodeau par sa sœur, a accompagné celui-ci pendant sa réhabilitation… sa guérison, devrait-on plutôt dire.
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