29 août 2007


Etre de très grandes oreilles, un grand coeur, et une toute petite bouche...(rire)!

24 août 2007


Découverte d'un gène suppresseur de tumeur pulmonaire

Par Jean Etienne, Futura-Sciences

Coordonnant leurs efforts, deux équipes de recherches, l'une à Boston et l'autre en Caroline du Nord, ont démontré qu'un gène particulier est apte à bloquer le processus de cancérisation pulmonaire chez la souris. Cette découverte, qui pourrait s'avérer capitale, a été publiée dans Nature Medicine d'août 2007.

Ce gène, déjà connu sous l'appellation LKB1, se montre en effet particulièrement efficace comme suppresseur de tumeur pulmonaire chez la souris, mais pourrait aussi se révéler plus efficace que d'autres suppresseurs mieux connus.

Il a été constaté que les personnes porteuses de versions altérées du gène LKB1 développent fréquemment le syndrome de Peutz-Jeghers, qui se caractérise par une polypose de l'ensemble du tube digestif, qui s'accompagne d'une lentiginose (apparence de petits grains de beauté) de la muqueuse buccale, de la sphère anale et des doigts, et confère un risque accru de cancers du testicule, de l'ovaire, de l'utérus et du pancréas. Seule cette version mutée de ce gène étant observée chez les patients atteints de cancer du poumon, il apparaissait vraisemblable que LKB1 non muté agisse en tant que frein dans le déclenchement de cette affection.

Afin de confirmer cette observation, les chercheurs ont effectué une série d'expériences chez la souris, en utilisant un gène nommé Kras, qui entraîne habituellement la formation et le développement d'un cancer pulmonaire. Ces expériences ont été corrélées à d'autres, où les animaux étaient porteurs d'un des deux gènes non mutants connus, STK11 et LKB1.

Le rôle déterminant d'un gène mutant

Ils ont constaté que le Kras "coopérait" efficacement avec le gène muté LKB1, favorisant le développement simultané des trois types de tumeurs du poumon, soit le cancer squameux (squamous cell carcinoma), le cancer à grosses cellules (large-cell carcinoma) et l'adénome (adenocarcinoma), plutôt qu'un ou deux types de cancer seulement.

Le Dr Kwok-Kin Wong, du Massachusetts General Hospital et de la faculté de médecine de l'université de Caroline du Nord, suggère que le gène LKB1 muté joue un rôle déterminant dans les étapes essentielles de l'apparition d'un cancer : déclenchement, différentiation des cellules normales du poumon et formation des cellules cancéreuses, et métastases.

"Nous avons été véritablement surpris de la façon dont les versions mutantes du gène LKB1 joue un rôle dans le déclenchement et le développement d'une tumeur maligne du poumon chez la souris", déclare Wong. "Ceci suggère qu'il peut encore y avoir des gènes filtrants du cancer du poumon à découvrir, et nous nous appliquerons à découvrir si ces résultats peuvent s'appliquer aux cancers du poumon chez les humains, et comment une telle information est susceptible d'améliorer le traitement", ajoute-t-il.

Les auteurs de cette étude sont Hongbin Ji, PhD, du Dana-Farber Cancer Institute, ainsi que Dongpo Cai, PhD, Liang Chen, PhD, Pasi Janne, MD, PhD, Bruce Johnson, MD, Jussi Koivunen, MD, PhD, Danan Li, Mei-Chih Liang, PhD, Kate McNamara, Matthew Meyerson, MD, PhD, Samanthi Perera, PhD, Geoffrey Shapiro, MD, PhD, et Takeshi Shimamura, PhD.

D'autres auteurs proviennent du Children’s Hospital Boston, Brigham and Women’s Hospital, Broad Institute of Harvard University and Massachusetts Institute of Technology, University of Tennessee Health Science Center, et du centre médical de l'université du Texas.

Polype hamartomateux de type Peutz-Jeghers au niveau de l'intestin grêle révélé par vidéo-capsule. Crédit CHRU de Lille (France).
Polype hamartomateux de type Peutz-Jeghers au niveau de l'intestin grêle révélé par vidéo-capsule. Crédit CHRU de Lille (France).

Sujets connexes



Les effets anti-cancer de la vitamine D confirmés

600000 cancers en moins par an avec des apports en vitamine D adéquats


Paris, le 23/08/07. LJS.com

En juin, une étude de grande envergure montrait que prendre des suppléments de vitamine D permettait de prévenir le cancer colorectal. Aujourd’hui, les effets protecteurs de cette vitamine sur les cancers sont magistralement confirmés. Selon des chercheurs de San Diego (Californie), si les habitants de l’hémisphère Nord prenaient 2000 UI de vitamine D3 tous les jours, 250 000 cancers colorectal et 350 000 cancers du sein pourraient être évités chaque année.

Cedric F. Garland, spécialiste de la prévention du cancer et ses collègues du Centre du cancer Moores de l’université de Californie ont estimé en février dernier le taux sanguin de vitamine D3 optimal pour prévenir le cancer : 55 ng/ml de 25-hydroxyvitamine D (l’indicateur du statut en vitamine D). Ils ont ensuite comparé ce taux idéal avec les taux mesurés en hiver chez les habitants de 15 pays. Parallèlement, les chercheurs ont relevé les mesures satellites d’ensoleillement de ces pays.


Cancer du sein : fréquent, mais guérissable

Le cancer du sein est le plus fréquent des cancers chez la femme : une tumeur sur quatre. Et au cours de sa vie, une femme sur neuf risque d’en être atteinte. C’est également une maladie universelle : dans le monde, plus d’un million de ces cancers sont diagnostiqués chaque année, dont plus de 41.000 en France où 11.632 personnes en sont mortes l’an dernier. Et la tendance n’est pas à la baisse.


EN France, leur fréquence a augmenté de 60% en 20 ans, c’est dire leur poids considérable sur la santé publique. La seule solution pour inverser la tendance, c’est le diagnostic précoce combiné à une stratégie thérapeutique efficace. Comme tous les cancers, le cancer du sein se traduit par la prolifération anormale de cellules elles-mêmes anormales. Dans le cas d’espèce, la tumeur se développe dans la glande mammaire. Et si la maladie touche en majorité les femmes certes, les hommes peuvent également être concernés.

Dans la plupart des cas, il se manifeste par une petite boule détectable à partir de 1 cm environ. D’autres signes doivent aussi attirer votre attention : une déformation du sein vers l’intérieur, une rougeur ou un écoulement du mamelon. Comme pour tout cancer, le pronostic dépend en grande partie de la précocité du diagnostic.

Plus ce dernier sera posé tôt, plus grandes seront les chances de guérison. Aujourd’hui, ce diagnostic repose principalement sur la mammographie. Le Plan Cancer entré en vigueur le 1er janvier 2004 permet à toutes les femmes de 50 à 74 ans, soit près de 8 millions d’entre elles, de bénéficier gratuitement et tous les deux ans d’une mammographie. L’objectif affiché, c’est de réduire de 20% la mortalité par cancer du sein. Nous sommes sur la bonne voie.

Il est indispensable aussi de faire progresser aussi les traitements. Outre la chirurgie, la chimiothérapie a fait des progrès considérables depuis un peu plus de 15 ans. L’introduction au début des années 90 du Taxotère, un médicament qui bloque la multiplication cellulaire, a marqué un premier progrès spectaculaire.

Mais l’arrivée récente des thérapies ciblées a marqué une nouvelle révolution. Comme leur nom l’indique, elles s’attaquent à des cibles étroites. Il peut s’agir des cellules malignes pour les détruire ou de l’un de leurs sites récepteurs. Dans ce cas, l’objectif peut être de les amener à se détruire en rétablissant le mécanisme de mort cellulaire, ce que l’on appelle l’apoptose. Ou encore de les affamer en les empêchant de provoquer la formation des vaisseaux sanguins indispensables à leur survie. C’est le contrôle de la néo-angiogénèse. Une autre arme efficace est l’utilisation des anticorps monoclonaux, qui se fixent sur les cellules tumorales et les empêchent de provoquer la formation de métastases.

Aujourd’hui, les traitements reposent généralement sur des combinaisons complexes associant plusieurs de ces armes. Car il est vrai que « si l’on se contente de traiter localement le cancer du sein, on n’obtient guère que 20% de survie à 5 ans à cause des métastases », insiste le Pr Xavier Pivot, du CHU de Besançon. « Or, avec des traitements bien conduits, nous obtenons aujourd’hui 80% de guérisons vraies ».

Cancer du sein : fréquent, mais guérissable
Article paru dans Témoignages le vendredi 24 août 2007 (page 14)
URL : http://www.temoignages.re/article.php3?id_article=24248

23 août 2007

Des coiffes qui redonnent une féminité aux malades du cancer

SANTÉ | 08h58 Son combat contre le cancer du sein a été le déclic pour une styliste yverdonnoise. En 2005, Mireille Mathys se lance en solo dans la création de coiffes pour les femmes qui ont perdu leurs cheveux. Un marché vierge pourtant bien existant.

DR

CAROLE PANTET | 21 Août 2007 | 08h58

Il y a d’abord le choc de l’annonce de la maladie, puis la pénibilité du traitement encore accentuée par la chute des cheveux. Pour couronner le tout, les malades doivent alors apprivoiser leur nouvelle image sous les regards parfois pesants. Comme de nombreuses personnes en Suisse, Mireille Mathys a surmonté ces épreuves successives. C’était en 2004, elle luttait alors contre un cancer du sein.
«Je ne voulais pas porter une perruque en permanence, se rappelle celle qui, la santé retrouvée, arbore une chevelure luxuriante. Je trouvais que cela me rendait trop artificielle, alors j’ai cherché des bonnets.» Mais la quête se révèle difficile, voire impossible. Une idée germe alors dans la tête de cette styliste de formation. «Des idées, j’en ai vingt-cinq par jour, mais celle-ci s’est muée en évidence.» Encore en convalescence, elle réalise ses premiers croquis de coiffes colorées, aussi pratiques que féminines."
20 ans d'expérience dans le textile
S’appuyant sur une expérience professionnelle acquise durant près de vingt ans en Asie dans la production textile, l’Yverdonnoise lance une première commande de quelques centaines d’exemplaires à un couple d’amis indiens. Elle n’hésite pas à investir une partie de ses économies. «Je n’avais fait aucune étude de marché, j’avais simplement l’intuition que le besoin existait.» Son travail reçoit immédiatement des échos positifs et un fort soutien des Ligues vaudoise et fribourgeoise contre le cancer.
Le sourire comme récompense
Petit à petit, sans même qu’elle cherche la publicité, le bouche à oreille permet de tisser un réseau de diffusion pour ses créations. Les services d’oncologie des hôpitaux, des coiffeurs et des médecins les font connaître à leurs clientes et patientes. La pétillante sexagénaire crée alors une marque qu’elle baptise Miroir. «L’idée vient de ma mère. Ce nom reprend les premières lettres de mon prénom et résume parfaitement mon but, car le miroir est le lieu de la confiance en soi retrouvée.» Comme pour mieux se faire comprendre, elle raconte, le regard brillant: «Mes clientes ont souvent un air sombre en arrivant, mais quand elles trouvent un bonnet qui leur plaît, elles se sourient. Pour moi, c’est le signe de la victoire.» Le chômage lui permet de suivre des cours d’informatique et de créer son propre site internet.
Miroir n’a dès lors plus de frontières. En plus de la Suisse allemande, les coiffes de Mireille conquièrent la France et l’Allemagne. Aujourd’hui, la jeune retraitée arrive à dégager un petit bénéfice de 1000 à 1500 francs chaque mois. «Je travaille toute seule et je ne veux absolument pas que ça change. Si l’entreprise devait grandir, cela voudrait dire que trop de femmes sont malades.»

18 août 2007


Le rôle majeur de la reptine dans le cancer du foie : une nouvelle cible thérapeutique

Le carcinome hépatocellulaire (CHC), la forme la plus courante de cancer du foie, compte parmi les cancers les plus fréquents, mais aussi parmi les plus inquiétants, avec un pronostic généralement très mauvais et des possibilités de traitement très limitées. Une équipe de l’Inserm, coordonnée par Jean Rosenbaum, Directeur de l’Unité Inserm 889 « Fibrose hépatique et cancer du foie » (Bordeaux), tente de trouver de nouvelles cibles thérapeutiques contre le CHC. En étudiant les protéines du foie, les chercheurs ont ainsi démontré que la reptine jouait un rôle important dans le développement d’un CHC et pouvait éventuellement servir de cible à de nouveaux traitements. Ces résultats sont publiés dans l’édition online de la revue Hepatology.

Le carcinome hépatocellulaire (CHC) est la forme la plus courante de cancer du foie. Il est responsable de 90 % des tumeurs hépatiques malignes chez l'adulte et figure à la cinquième place des cancers les plus fréquents au monde. En France, comme dans les autres pays occidentaux, l’incidence de ce cancer est en forte augmentation depuis 20 ans, principalement en raison de la progression des cas de cirrhose dus au virus de l’hépatite C. Le carcinome hépatocellulaire se développe, dans la plupart des cas, à la suite d’une cirrhose.

Ce cancer primitif du foie cumule plusieurs difficultés sur le plan du diagnostic et du traitement. Bien souvent, la maladie ne montre aucun signe, ou les symptômes qui apparaissent ne sont pas spécifiques (douleurs abdominales, fièvre, fatigue, etc.). Si bien qu’elle n’est diagnostiquée que tardivement, à un stade déjà avancé dans de nombreux cas. De plus, les possibilités thérapeutiques (chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie, etc.) sont très réduites.

Trouver de nouvelles cibles thérapeutiques

Toutefois, des recherches sont actuellement menées sur la mise au point de nouvelles thérapies ciblées. Dans cette perspective, les travaux de Jean Rosenbaum et de ses collaborateurs visent à identifier de nouveaux mécanismes et de nouvelles cibles dans le cancer du foie. En réalisant une analyse de protéome(1), ils ont comparé les protéines présentes dans les cellules cancéreuses à celles présentes dans la partie non cancéreuse du foie. Les chercheurs ont alors constaté que certaines protéines étaient présentes en quantité plus abondante dans la partie cancéreuse, et notamment la reptine, ou RUVBL2.
Grâce à une centaine d’échantillons de CHC prélevés sur des patients, ils ont également montré que cette surexpression de reptine était associée à un plus mauvais pronostic global.

Afin de savoir si la reptine jouait directement un rôle dans la progression tumorale, ils ont ensuite artificiellement modifié son niveau d’expression dans des cellules de CHC humaines. Les chercheurs ont alors constaté que la diminution de la quantité de reptine dans les cellules cancéreuses provoquait l’arrêt de la croissance des cellules, puis leur mort, tandis qu’une augmentation de la quantité de reptine permettait aux cellules cancéreuses de former des tumeurs plus volumineuses après leur implantation chez des souris.

La reptine : un rôle clé dans le cancer du foie

Cette protéine est connue depuis une dizaine d’années, mais c’est la première fois qu’uneétude lui attribue clairement un rôle important dans le développement d’un cancer et le prouve expérimentalement, grâce à une analyse du protéome. Ces résultats apportent ainsi un nouvel éclairage sur les mécanismes de la carcinogenèse du foie et suggèrent que la reptine constitue une nouvelle cible thérapeutique potentiellement intéressante.

A l’avenir, l’équipe de Jean Rosenbaum cherchera à mieux comprendre les mécanismes d’action de la reptine. Les travaux futurs, qui mobiliseront plusieurs collaborations au sein du Cancéropôle du Grand Sud-Ouest, tenteront de confirmer que la reptine pourrait être la cible de nouveaux traitements anticancéreux.

1 Ensemble des protéines synthétisées à partir d’un génome.

Sources
“Overexpression and role of the ATPase and putative DNA helicase RuvB-like 2 in human hepatocellular carcinoma”
Benoît Rousseau1,2, Ludovic Ménard1,2, Valérie Haurie1,2, Danièle Taras1,2, Jean-Frédéric Blanc1-3, François Moreau-Gaudry2,4, Philippe Metzler1,2, Michel Hugues1,2, Sandrine Boyault5, Sylvie Lemière6,7, Xavier Canron6,7, Pierre Costet8, Michael Cole9, Charles Balabaud1-3, Paulette Bioulac- Sage1-3, Jessica Zucman-Rossi5, Jean Rosenbaum1,2.
1 Unité Inserm 889 « Fibrose hépatique et cancer du foie », Bordeaux, F-33076 France.
2 Université Victor Segalen Bordeaux 2, IFR 66 « Pathologies infectieuses et cancers : aspects biologiques et thérapeutiques », Bordeaux, F-33076 France.
3 CHU, Groupement des Spécialités Digestives, Bordeaux, F-33076 France.
4 Unité Inserm 876 « Transfert de gènes à visée thérapeutique dans les cellules souches », Bordeaux, F-33076 France.
5 Unité Inserm 674 « Génomique fonctionnelle des tumeurs solides », CEPH, IUH, Paris, F-75010 France.
6 Equipe Inserm E113 « Mécanismes moléculaires de l’angiogenèse », Talence, F-33405 France.
7 Université Bordeaux 1, IFR 66 « Pathologies infectieuses et cancers : aspects biologiques et thérapeutiques », Talence, F-33405 France.
8 Université Victor Segalen Bordeaux 2, Animalerie spécialisée, Bordeaux, F-33076 France.
9 Dartmouth Medical School, Department of Pharmacology and of Genetics, Lebanon, NH 03756 USA. Hepatology, 26 juillet 2007, DOI: 10.1002/hep.21770

Contact chercheur
Jean Rosenbaum
Directeur de l’Unité Inserm 889 « Fibrose hépatique et cancer du foie »
E-mail : jean.rosenbaum@gref.u-bordeaux2.fr

13 août 2007


Bonne soirée

Guérir autrement


Ce site a été créé après la parution du célèbre livre "Guérir" de David Servan-Shreiber. Il accompagne et complète son contenu qui décrit une nouvelle médecine des émotions.

Professeur de psychiatrie, David Servan-Schreiber a fondé et dirigé un centre de médecine complémentaire à l’université de Pittsburgh. Auteur de "Guérir le stress, l’anxiété et la dépression sans médicaments ni psychanalyse", il est célèbre pour ses nombreuses études et pratiques, notamment sur l'EMDR, une méthode de psychothérapie très étonnante, la cohérence cardiaque, la communication émotionnelle, etc.

On y trouve d'ailleurs de nombreuses informations professionnelles et rédactionnelles : CV, parcours, publications, interviews et même un accès direct aux très nombreuses chroniques publiées dans le magazine Psychologie, etc.

Les plus de ce site

La rubrique "adresses utiles" pour chaque méthode décrite : cohérence cardiaque, EMDR, simulation de l'aube, luminothérapie, acupuncture, acides gras oméga-3, communication émotionnelle et gestion des conflits en entreprises.

Les newsletters, irrégulières mais complètes et très intéressantes.

Le forum de discussion (www.forum-guerir.com)…

Des témoignages.

Et aussi un test stress/anxiété/dépression en 50 questions…

Accéder au site

www.guerir.fr

10 août 2007


DEPISTAGE DU CANCER DU POUMON
Inspiration de la respiration




Selon les médecins de la clinique Cleveland, un appareil grand comme une pièce de monnaie pourrait révolutionner la manière de détecter le cancer du poumon et potentiellement sauver des vies.
Les experts savent depuis de nombreuses années que la composition chimique de la respiration d'une personne change lorsqu'elle développe un cancer du poumon. Les chiens sont capables de faire la distinction entre la respiration des personnes porteuses d'un cancer du poumon de celle des personnes saines.
Les cellules du cancer du poumon produisent des composés chimiques volatils (VOCs) qui passent dans le flux respiratoire. Dans le passé, les scientifiques ont utilisé des machines hautement performantes comme la chromatographie en phase gazeuse pour lire ces VOCs avec une acuité extrême. Mais ces machines sont très onéreuses et nécessitent un personnel spécialement entraîné pour pouvoir interpréter les résultats. En comparaison le système actuel coloré est bon marché et facile à lire car les couleurs de l'appareil changent selon la composition chimique contenue dans la respiration.
Les chercheurs ont utilisé le testeur colorimétrique pour étudier la respiration de 112 personnes ayant différents types de cancers du poumon ainsi que de 21 personnes saines. L'appareillage a été capable de détecter la présence des cancers dans les trois-quarts des cas des personnes ayant un cancer du poumon même s'il ne s'agissait que de tumeurs très précoces.
Selon les auteurs, ceci est crucial car les cancers du poumon sont souvent silencieux dans la première étape les rendant ainsi difficiles à être dépistés à un stade qui permettrait de les traiter de manière efficace.
Il y a un besoin urgent de développer des moyens de diagnostic pour dépister les cas précocement. Actuellement les gens consultent lorsqu'ils ont des symptômes ou à cause d'une découverte de hasard lors d'une radiographie pulmonaire. Dès lors que les diagnostics sont tardifs le pronostic de survie à cinq ans du cancer du poumon n'est que de 7 %. Si le diagnostic était plus précoce les patients auraient une bonne chance de survie.

07 août 2007


www.attentionaufeu.fr Réflexes et équipements contre les incendies
Bons réflexes, équipements et conseils sont proposés sur ce site entièrement dédié à la prévention des incendies domestiques. Une partie ludique et pédagogique est également proposée aux enfants.


Cigarettes, bougies, huile sur le feu, prises de courant, ampoules halogènes… les dangers peuvent être partout. D'où l'intérêt de ce site qui rappelle les bons gestes, lesquels doivent devenir des réflexes, que ce soit dans la cuisine, la chambre, le salon, le jardin, le garage ou l'atelier. Avertisseurs de fumée, détecteurs de CO et extincteurs Où les acheter, comment les choisir selon ses besoins et comment fonctionnent-ils ? Mais aussi comment les installer et les entretenir ? L'espace "équipez-vous contre les incendies" donnent des réponses claires et pratiques à toutes ces questions. On y trouve également un espace juridique/ assurance très intéressant, qui rappelle notamment les lois sur les entretiens liés au feu (cheminées, chaudières), des conseils en matière d'assurance et un rappel des normes et marquages à connaître. Bien entendu, comme sur de nombreux sites, une série de questions / réponses agrémentées de quelques témoignages complète les informations. La partie enfant comprend notamment une série de 10 vrai/faux commentés et des jeux pour apprendre à traquer les dangers dans la chambre, le salon ou la cuisine. Et maintenant, testez en ligne le degré de protection de votre logement : http://www.attentionaufeu.fr/questionnaire-protection-habitation.php Accéder au site www.attentionaufeu.fr [Photo] 06 août 2007 Auteur : ISABELLE EUSTACHE Sources : Communiqué de presse Kidde, 30 juillet 2007.

06 août 2007


dimanche 5 août, à midi, Nicolas Charmet, skipper militant pour la Ligue contre le cancer s’élancera sur la UK Fastnet. Cette nouvelle course en double rassemble une vingtaine de Mini 6,50. Nicolas est prêt. Il sera épaulé sur ces 500 milles en Manche puis en mer d’Irlande par un navigateur écossais.

Parti le 30 juillet de la Trinité sur Mer dans le Morbihan, Nicolas Charmet, skipper militant de la Ligue contre le cancer est arrivé à Plymouth le 1er août après un convoyage en solitaire « génial ! … Je suis parti en même temps qu’Aloys Claquin (un autre skipper de prototype 6,50 qui va également participer à la UK Fastnet, ndlr), nous avons navigué à bloc tout du long, c’était génial ! Mon système de ballast*est vraiment performant ! Du coup j’ai pu tester l’axe de quille que nous venons de réparer : tout va bien. Je me suis mis dans le mêmes conditions de navigation que lorsque nous avions cassé à Marseille : il n’y a plus de soucis », explique Nicolas.

Les fougueux 6,50 au pays des gentlemen navigateurs

Rassuré et heureux des performances de son prototype, Nicolas a mis pied à terre à Plymouth mercredi dernier. « L’accueil et l’organisation sont fabuleux ici. On voit qu’ils ont une longue expérience du yachting et de la course. Tout le monde est professionnel et très gentils », précise le skipper militant.

La régate n’a certes plus aucun secret pour ses gentlemen navigateurs du Royal Western Yacht Club de Plymouth, berceau du « yachting » qui a vu naître, notamment, l’America’s Cup. En revanche, les Mini 6,50, ces petites bombes taillées pour la course au large en solitaire, ils n’en voient pas souvent : « ils sont très surpris par nos bateaux ! Leur côté extrême, leur puissance... Le mien, avec sa déco orange et bleu a pas mal de succès. Les mâts en carbone, les quilles pendulaires : tout cela les intéresse beaucoup. »

Un maxi écossais comme co-skipper Mini !

Pour ce nouveau départ, Nicolas sera associé à un solide co-skipper : un géant écossais d’1,95m, habituellement skipper de Maxi Yacht (voiliers de 20 mètres) ! « Il connaît parfaitement son sujet, c’est quelqu’un de sérieux : un bon marin… », commente le skipper militant. Ils ont commencé tout deux à travailler sur le bateau : un excellent moyen de faire connaissance.

Départ demain dimanche…

Ils seront vingt 6,50 dont quatre prototypes dernière génération, à l’instar de celui Nicolas, au départ de la UK Fastnet, prévu demain dimanche à 12h au large de Plymouth. Les duos s’élanceront d’abord vers les îles Scilly (à la pointe Sud Ouest de l’Angleterre) avant de faire cap au Nord sur le légendaire phare du Fastnet qui signale la pointe Sud de l’Irlande, et retour vers Plymouth. 500 milles de course en double où chaque équipage, et notamment celui de la Ligue contre le cancer aura à cœur de donner le meilleur de lui même. « La météo s’annonce clémente, peut-être un peu trop même ! Nous risquons d’avoir une 10aine d’heures complètement sans vent du côté du Fastnet. Avant cela, il faudra sans doute composer avec les effets de côtes au pied des falaises anglaises… », annonce Nicolas.

Ballasts : réservoirs d’eau de mer situés dans les flans du bateau. Les ballasts participent à l’équilibre latéral du voilier. Le skipper les vident ou les remplissent en fonction des besoins et de l’allure du bateau. Ce système permet d’exploiter pleinement toute la puissance du voilier.

La UK Fastnet 6,50
Du 5 au 9 août - 500 milles en double
Parcours : Plymouth - Rocher du Fastnet - Plymouth
Site de la course : www.rwyc.org

La Ligue contre le cancer et Nicolas Charmet
Entre Nicolas Charmet et la Ligue nationale contre le cancer, il n’est pas question d’argent. Le navigateur rennais est avant tout un militant. Un skipper militant. Il a fait don de son bateau et de son challenge à la Ligue. Des mécènes participent au financement de ce programme sportif.

Catherine Ecarlat www.ligue-cancer.net