20 juin 2007


santé
6e journée nationale de réflexion sur le don d'organe

La France connaît une pénurie en matière de don d’organes. Cela peut inquiéter ou renvoyer tout simplement à l’estime ou l’importance que l’on a de soi. Le plus souvent c’est un problème d’information.


ccasfr • en ligne le 22 juin 2006
www.france-adot.org -

Le prélèvement d’organes n’est possible que dans de rares conditions : il faut que l’organe greffé (ou greffon) provienne d’une personne décédée en état de mort encéphalique au sein d’un service de réanimation. Ce type de décès est provoqué par l’arrêt définitif du fonctionnement du cerveau, le plus souvent, suite à un accident vasculaire cérébral ou à un traumatisme crânien. Cette situation représente à peine plus de 1 % des décès hospitaliers enregistrés en court séjour, événement rare qui fait du greffon un bien très précieux pour les patients en attente de greffe. Malgré une mobilisation croissante, la France connaît toujours une situation de pénurie. Cette sixième journée nationale de réflexion sur le don d’organes et de la greffe peut permettre à chacun de se déterminer. L’Agence de la bio-médecine invite chacun à préciser ce choix ou pas à ses proches, car, explique telle : "que régulièrement, des familles touchées par la mort d’un proche ne connaissent pas ses intentions sur le don d’organe. Il est possible d’être encore donneur à 60 ans.
Donner est un acte gratuit et généreux. Sauver une vie humaine en donnant un organe est la sublimation du don de soi.
Nous sommes tous mortels, pourquoi alors ne pas accomplir un dernier acte de générosité en permettant aux autres de vivre avec une partie de nous-mêmes ?"
Pour plus d’informations, un guide " Donneur ou pas" est disponible dans les pharmacies et les hôpitaux ainsi que nombre d’informations sur Internet.