tu me manques
Texte retrouvé 8 ans après!
Je l’aime !… tous mes jours étaient une joie !
Nous nous en allions promener, sa menotte en ma main blottie,
Mais, maintenant qu’il doit, partir jamais bien sûr, le temps n’effacera
un chagrin comme celui là
Je sentais dans la vie un attrait continu
Mon cœur charmé par cet enfant ingénu ;
L’intérêt sans répit d’un amour jamais lasse
M’animait d’heure en heure à contempler sa grâce
Et je l’enveloppais d’un sourire attendri,
Posais mon regard, sur ses instincts naissants, ses goûts, ses facéties ,
Ses mouvements de cœur aimant, jamais inquiet
Ses premières clartés d’esprit que j’épiais
Ses premières clartés d’esprit que j’épiais
Dans l’ardeur d’une attente émue et curieuse.
Il me paraissait d’essence précieuse ;Pour mon âme tourmentée et mon constant regard,
Tout ce qui se passait en lui était à part,
Lumineux, curieux de tout, voulant reproduire toutes les choses.
A peine il a senti ses facultés écloses,
Un enfant rapporte tout à lui-même, il dit « moi »,
Il se flatte au dedans, s’admire, et c’est la loi
Cet enfant que j’aime, cet amour de petit bonhomme parait ne pas se voir,
Ce regardant dans une glace ou sur des photos dit seulement le BB
Ce BB à qui j’aurais voulu donner le pas plus sûr
Et le front confiant levé haut vers l’azur,
J’aurais aimé ainsi son pas d’un plus solide appui,
Et faire fuir à tout jamais ce mal qui l’envahi
Je fais à dessein croître sa force intime,
Tant je crains de voir plier l’enfant, victime
De la lutte inégale offerte à son innocente douceur !
Et, songeant que ce petit ange n’est pas le possesseur
Des biens considérés avec envie,
Que pauvre, sans pouvoir, et l’âme inassouvie,
Son âge dénué d'envie de posséder il n’attend rien de nous,
Que plein de tendres bisous pour lui, il met doux,
En lui faisant les dons que tout enfant désire,
Quelques habits pour son paraître et ainsi de voir s’épanouir sur ses lèvres un sourire
Et d’un éclair soudain ses yeux s’illuminer
Quelle chance sans pareille c’est de lui donner,
De soulager un peu sa faiblesse attristante
Et de mettre mes soins à le rendre content !
Puisque son âge encore devait l’assujettir,
Un élan me porte à lui faire sentir
Que nous l’aimons tant
Que, dans l’amour grandi, l’enfant
Etendre sur son front ma main, le protéger,
Pourtant moi je sais et j'ai l'impression de le trahir
Chaque fois que je le regarde dans les yeux.
Ne pourrai je pas mettre mon cœur, ma vie, entre lui et le danger,
Me donner à sa place au destin comme proie,
Le sauver en souffrant moi-même quelle joie !
Si le sort eût voulu se prêter à mes vœux,
Je ne concevais pas de pouvoir finir mieux
Qu’en allant à la mort pour lui, sans mot dire,
Et mon dernier regard empli de son sourire !
La Patrouille De France a mis les gaz pour Astérix et, avec la complicité d'Uderzo, les pilotes d'élite de l'Armée de l'Air ont fait un beau cadeau d'anniversaire au petit Gaulois en "brossant son portrait" dans le ciel, le temps d'un film.
Astérix, en bon Gaulois selon Uderzo, craignait que le ciel ne lui tombe sur la tête. Mais c'est finalement sa tête qui vient de finir dans le ciel, grâce à la magie d'un réalisateur avec ses potions à lui et le savoir-faire de la Patrouille de France.
C'est en effet un bel hommage que les pilotes de la plus célèbre troupe d'acrobates aériens viennent de rendre à Astérix pour son 50e anniversaire en participant à la réalisation d'un très beau petit film sous forme de clin d'oeil au héros qui, lui aussi, a des ailes... sur son casque. Une silhouette que, selon le scénario imaginé, les avions vont dessiner dans le ciel...
Le réalisateur s'appelle
Magnan, et il est, comme le précise le site Asterix.com, "passionné depuis toujours d'aéronautique et passe sa vie les pieds en l'air !" Auteur des "superbes prises de vues aériennes du film Les Chevaliers du Ciel et du court métrage Le Bal des Aigles" a donc réuni les deux institutions que sont la patrouille de France et Astérix dans ce film très réussi que Gala.fr est heureux de vous faire découvrir.
Quant aux relations que les vrais pilotes sollicités pour le tournage avec Albert Uderzo, elles furent fantastiques. Normal, le co-créateur d'Astérix est aussi papa, avec Jean-Michel Charlier, de Tanguy et Laverdure. A tel point qu'il a même un avion de chasse... dans son jardin! Pas étonnant, du coup, que le colonel William Kurtz et le commandant Frédéric Solano aient accepté de mobiliser le groupe pour réaliser ce projet tellement fou qu'il aurait pu être imaginé par des Romains!
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